Très répandue dans le sud-ouest de la France, la Blonde d’Aquitaine est une race de bovins haut de gamme qui produit une viande de grande qualité, une viande racée. Pour François ISSOLAN, éleveur, elle mérite même une attention soutenue, à la hauteur de ses performances.


La dénomination Blonde d’Aquitaine est née au début des années 60 du regroupement  de 3 rameaux de bovins blonds : la Blonde du Quercy, la Garonnaise et la Blonde des Pyrénées. Le  beau développement musculaire et les qualités bouchères des vaches Blonde d’Aquitaine lui ont permis d’être très vite orientée vers la production de viande.

Une belle race bovine

On reconnaît la race Blonde d’Aquitaine à son poil assez ras. Sa robe est de couleur froment ou blanc froment, passant de claire à plus foncée à l’approche de la saison chaude (le poil s’éclaircit pour s’adapter aux fortes chaleurs estivales du sud-ouest). Ses cornes sont blanches avec l’extrémité foncée. C’est une vache à la taille imposante (1,55m pour la vache et 1,65m pour le mâle). Très musclée, elle peut peser jusqu’à une tonne pour la vache et jusqu’à 1 700 kg pour un taureau.

IMG_6547_Vache présUne race d’extérieur

La Blonde d’Aquitaine aime vivre dehors. Grâce à sa capacité à s’adapter aux amplitudes thermiques et à la douceur du climat océanique du sud-ouest, elle peut vivre et pâturer en extérieur de fin février jusqu’à novembre/décembre selon les années.

Elle aime les terrains vallonnés argilo-calcaires plutôt que les prairies humides. Elle y trouve une herbe fine et de qualité: graminées, trèfle blanc,  trèfle violet, lotier, luzerne composent une herbe diversifiée qu’elle apprécie particulièrement… Au plus fort de l’hiver, les bêtes sont mises à l’abri dans une stabulation libre sur paille, car elles ont du mal à supporter l’humidité. Elles mangent alors du foin issu de l’exploitation, et des céréales (maïs, orge, blé, lin) également produites sur la ferme.

Dans l’assiette, le résultat est là

Chez François ISSOLAN, on est éleveur depuis 4 générations. Il s’est installé à l’âge de 20 ans : « Eleveur, c’est un savoir-faire qui s’acquiert de génération en génération et en travaillant beaucoup. Il faut bien connaître ses bêtes pour bien les élever. »  Il est heureux de pouvoir travailler en famille avec sa femme, ses parents. Et il est fier de produire une très bonne viande, tendre et goûteuse, peu grasse, appréciée des consommateurs… le fruit mérité d’un travail-passion de tous les instants.

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